La communication non verbale
ANNONCER UNE SUPER NOUVELLE... OU PAS...
« J’ai une super nouvelle à annoncer à un collègue ce matin », et je sais déjà comment je vais procéder, j’ai un scénario dans ma tête. Je le croise dans le couloir, et pourtant...
Je ne vais pas lui annoncer la nouvelle. Son attitude, sa posture, l’expression de son visage suffisent à me faire changer le message que je voulais envoyer. Ce collègue n’a encore pas prononcé un seul mot. J’ai pourtant compris qu’il « n’est pas d’humeur ».
C’est bien son langage corporel qui a parlé à ce moment-là.
A travers cet exemple simple, on comprend que, même sans parler, nous sommes émetteurs de message.
On comprend également qu’intuitivement, nous accédons au décodage d’une partie du langage non verbal.
LANGAGE NON VERBAL ET INTELLIGENCE ÉMOTIONNELLE
« L’émotion, tout le monde sait ce dont il s’agit, jusqu’au moment où on demande de la définir. »
Visualiser et comprendre que le corps manifeste une émotion, chez soi, chez son interlocuteur, permet, au-delà de la nommer ou non, d’adapter sa réaction: poser des questions ou ne pas en poser, proposer une écoute ou parler... Bref, d’améliorer la relation par une communication adaptée.
Un expert du langage non verbal fait-il ce qu’il souhaite avec son corps afin de tromper son interlocuteur ? Est-il possible de contrôler son langage corporel ?
Fort heureusement non. Une grosse partie de ce langage est non consciente et non contrôlable. Une autre partie est appelée « mi-consciente » par les synergologues, ou « pré-consciente », c’est à dire (schématiquement) que le corps s’exprime avant la conscience de cette expression (mouvement, démangeaison,...). Nous ne sommes donc pas dans le domaine du conscient.